Vous le savez tous, l’anxiété et les crises d’angoisse n’ont jamais été bonnes pour la santé humaine. Elles sont à l’origine de multiples maux dont la spasmophilie. Cette maladie entraîne chez le sujet atteint des crampes, des palpitations ou encore de l’hyperventilation. Face à cela, la question principale s’intéresse à la manière dont on peut traiter ce mal. Et c’est à cette question que répond cet article.
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La spasmophilie, qu’est-ce que c’est ?
La spasmophilie, encore appelée tétanie latente, est en réalité un syndrome qui rassemble plusieurs manifestations dérivées d’un état anxieux. Cette maladie causée par l’anxiété et l’angoisse est plus observée chez les femmes. Elle se manifeste généralement par des crises, mais peut s’exprimer avec plusieurs autres symptômes.
Les symptômes de cette maladie sont multiples et peuvent être regroupés sous deux différentes catégories : musculaire et neuropsychologique. Les symptômes musculaires sont entre autres : les crampes, les contractions ou encore les fourmillements. Quant aux symptômes neuropsychologiques, il s’agit des spasmes intestinaux, nausées, palpitations, vertiges, troubles auditifs et visuels, d’une sensation d’étouffement, de chaleur ou de froid.
En effet, la spasmophilie est encore appelée tétanie latente, car ces symptômes sont presque semblables à ceux de la tétanie. Retenez quand même que la tétanie elle-même est différente de la spasmophilie et s’observe très rarement.
Traiter la spasmophilie, comment s’y prendre ?
Il n’y a pas de traitement spécifique pour soigner la spasmophilie. Pour vaincre cette maladie, il faut nécessairement procéder à la combinaison de plusieurs procédés jugés efficaces sur cette dernière. L’essentiel consiste à aider le sujet atteint à pouvoir mieux gérer ses émotions et éviter ces moments de crise. Ainsi, voici les différentes manières jugées efficaces pour soigner la spasmophilie.
Le traitement par les thérapies
Cela ne fait aucun doute, le traitement des troubles anxieux par la psychothérapie n’est plus à prouver. C’est certainement le meilleur traitement devant le recours aux médicaments. Le meilleur choix de thérapie pour le traitement des crises d’angoisse porte sur la thérapie cognitive et comportementale.
La pratique de la thérapie cognitive et comportementale s’étend au maximum sur une trentaine de séances. Il peut s’agir de séance individuelle ou en groupe et elles sont espacées d’au moins sept jours afin de ne pas encombrer le sujet. Ces séances de thérapies ont généralement deux objectifs : se renseigner sur l’état émotionnel du sujet et l’amélioration de cet état.
L’amélioration de cet état se fait par un ensemble de changements psychologiques à effectuer sur le sujet. Les fausses croyances, les mauvais comportements et les erreurs d’interprétations seront quasiment changés par des connaissances vraies et réalistes.
Au fur et à mesure que les séances évoluent, des exercices seront pratiqués pour modérer les crises et calmer l’anxiété. En réalité, le but de la thérapie cognitive et comportementale est de réduire au maximum les symptômes de la spasmophilie et non de déterminer ses causes. Pour éradiquer totalement le mal, on peut joindre les thérapies analytique et systémique à la thérapie cognitive et comportementale.
Le traitement par les médicaments
Il n’existe pas encore de traitements pharmacologiques capables d’éradiquer pour toujours cette maladie. Les quelques-uns certifiés permettent réduire la fréquence d’apparition des crises.
Dans le rang des médicaments, les antidépresseurs sont recommandés pour le traitement. Cependant, seulement deux antidépresseurs sont reconnus et certifiés. Il s’agit des ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) et des antidépresseurs tricycliques.
Les ISRS ont généralement deux buts. Le premier est d’accroître la quantité de sérotonine dans les jonctions entre les neurones appelés encore synapses. Le deuxième but consiste à empêcher la recapture de la sérotonine au niveau des synapses. Les ISRS recommandés sont : le citalopram, l’escitalopram, et la paroxétine.
Quant aux antidépresseurs tricycliques, celui recommandé est le clomipramine. En effet, le traitement de la spasmophilie avec les antidépresseurs couvre en moyenne une période de douze semaines. À la fin de cette période, des tests seront effectués afin de juger si le traitement doit continuer ou s’il faut passer à une autre forme de traitement.
Le traitement par les remèdes naturels
Plusieurs remèdes naturels existent pour soigner la spasmophilie. Parmi ces remèdes, on compte la prêle, la passiflore ou encore la valériane. Très riche en silice, la prêle est recommandée pour soigner la spasmophilie. Il est conseillé de prendre une voire deux gélules de prêle par jour sur dix jours dans un mois.
La passiflore, elle, est très efficace dans les cas de nervosité excessive accompagnés d’anxiété. Quant à la valériane, elle est utilisée pour remédier à l’insomnie. Outre ces remèdes, si vous êtes atteint de spasmophilie, vous devez boire assez d’eau, pratiquer des activités relaxantes comme le yoga par exemple. Vous devez également faire assez d’activité physique, cela lutte contre l’anxiété. Pour finir, vous devez éviter la consommation d’alcool.