Cytométrie de flux : Tout savoir

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La cytométrie de flux apparaît en biologie cellulaire depuis plusieurs années. Elle est très appréciée pour ses apports à l’analyse des propriétés des cellules. Cependant, son fonctionnement et ses apports ne sont pas maîtrisés par les novices du domaine. Néanmoins, elle reste incontournable dans beaucoup d’études. Voici donc tout ce qu’ils doivent savoir pour la maîtriser.

Qu’est-ce que la cytométrie de flux ?

La cytométrie en flux représente une technique d’analyse et de caractérisation des propriétés des cellules. Il s’agit d’une caractérisation individuelle, qualitative et quantitative. Elle porte par exemple sur :

  • Le contenu cellulaire
  • La taille des cellules
  • La granularité des cellules
  • D’autres caractéristiques physiques
  • Les propriétés fluorescentes

Ces éléments sont déterminés par un processus permettant d’étudier des particules en suspension dans un liquide. Ces particules passent par un faisceau laser. Par la suite, la lumière issue permet d’avoir des informations sur les caractéristiques des particules.

L’opération propose une rapidité et une sensibilité optimale. Ainsi, le cytomètre de flux représente un choix idéal pour analyser des populations cellulaires à un rythme soutenu.

Quels sont les composants de base du cytomètre en flux ?

Le cytomètre en flux repose sur certains composants. D’abord, il y a la chambre de flux. Elle est au cœur du système. Son rôle consiste à délivrer un flux de cellule unique à l’endroit de mesure suivant une technique précise.

Par la suite, il y a la source lumineuse. Elle peut être représentée par une diode électroluminescente, un laser ou une lampe à arc. Cependant, la plupart des cytomètres en flux utilisent le laser.

En plus, ils disposent d’un système optique représenté par un système complexe de miroirs et de filtres. Pour finir, ils sont accompagnés de logiciels informatiques pour la collecte et l’analyse des signaux électroniques. Des détecteurs sont utilisés pour collecter les signaux avant de les étudier.

Que retenir sur le principe de fonctionnement de la cytométrie en flux ?

Le principe de fonctionnement de la cytométrie en flux est simple. En effet, l’opération consiste à mettre les cellules en suspension dans un fluide. Ensuite, elles passent dans une graine avec la progression du liquide. Chaque cellule émet des signaux si elle coupe le faisceau lumineux de la source lumineuse utilisée.

Ces signaux sont analysés pour avoir des informations sur la présence de marqueurs fluorescents et la morphologie de la cellule. Ceci implique l’utilisation de fluorochromes associés à des anticorps. Ces derniers doivent reconnaître les antigènes particuliers au niveau de la cellule. Voici quelques données à connaître selon les signaux optiques recueillis.

La lumière diffusée

La lumière diffusée indique des informations sur la structure de la particule ou de la cellule. Elle donne aussi des informations sur sa morphologie. Ces informations sont recueillies suivant des paramètres de mesure renseignant sur le lien entre l’intensité et les propriétés particulaires.

Le lien peut porter sur la taille, la viabilité cellulaire, et même la structure intracellulaire. Cette dernière inclut la réfringence cytoplasme, la morphologie, le rapport nucléo-cytoplasmique et la granularité. D’autres informations peuvent être relevées grâce aux paramètres.

La lumière absorbée

La lumière absorbée donne des renseignements sur le diamètre de la cellule. En effet, l’évolution de sa mesure est proportionnelle à ce diamètre. Elle est aussi proportionnelle à l’indice d’absorption des constituants cellulaires.

La fluorescence émise

La fluorescence fonctionne généralement avec un fluorochrome. Ce dernier permet d’obtenir des photons après l’absorption de l’énergie du laser. Les informations sont déterminées suivant le résultat du processus.

Quels sont les domaines d’application de la cytométrie en flux ?

La cytométrie en flux a prouvé son utilité dans beaucoup de domaines. Voici quelques-unes de ces applications.

L’hématologie

La cytométrie en flux intervient dans le diagnostic des affections comme les hémopathies malignes. Elle aide dans le suivi thérapeutique de ces affections. En effet, elle permet d’avoir plus de précision avec l’étude fonctionnelle de cellules saines. Son application porte aussi les caractères pathologiques des cellules étudiées.

L’immunologie

L’immunologie fait appel à la cytométrie en flux pour l’étude des cellules impliquées dans l’immunité. Cette technique intervient dans l’identification des sous-types de ces cellules. Elle permet de les détecter.

La cancérologie

La cytométrie en flux permet de détecter la cellule pathologique en cancérologie. Son application passe par la mesure d’un contenu anormal d’ADN. Il s’agit de l’ADN dans le noyau de la cellule tumorale.

L’analyse du cycle cellulaire

La cytométrie de flux propose un processus idéal et rapide pour analyser le cycle cellulaire. Elle intervient dans le suivi de la distribution des cellules dans les différentes phases du cycle. En plus, elle permet d’identifier les cellules disposant de contenus anormaux d’ADN.

L’océanologie

La cytométrie en flux permet de compter les populations du picoplancton photosynthétique en océanographie. Cette opération se fait sur la base de la fluorescence des pigments. Il peut s’agir de la chlorophylle par exemple. De plus, il est possible d’énumérer les virus et les bactéries avec la cytométrie en flux.

Autres domaines d’applications de la cytométrie de flux

Cette technique est utilisée dans plusieurs autres domaines de la biologie. Il y a par exemple la pharmacologie pour l’immunothérapie. Il y a aussi la physiologie végétale et les recherches sur l’analyse des chromosomes.

La cytométrie en flux reste une technique rapide et simple portant sur l’analyse et l’identification des particules ou des cellules.

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