Quel est l’avenir de l’automobile ?

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Les moyens de déplacement sont en pleine progression depuis l’avènement des industries automobiles. La diversité de véhicules à moteurs ces dernières proposent à la clientèle confirme l’hégémonie que ces industries ont sur le secteur. Seulement, cette hégémonie tant prônée a toutes les chances de ne pas durer dans le temps. Ce constat est motivé par la désindustrialisation recommandée par les mutations mondiales. La panique gagne le cœur des acteurs de l’industrie automobile qui s’interrogent sur l’avenir réservé à leur secteur d’activité. Le présent article fait de leur inquiétude un sujet d’intérêt.

La priorité aux enjeux environnementaux

Depuis plusieurs années, l’environnement est dans la tourmente. Il est confronté à de véritables difficultés. Les ressources naturelles qui l’entourent sont en passe de se détériorer. La couche d’ozone amorce de manière irréversible sa propre destruction provoquée. Le réchauffement climatique bat déjà son plein. La pluviométrie mondiale est en dent de scie depuis un moment. Ce tableau très sombre des catastrophes naturelles s’explique par les polluants que dégagent les véhicules automobiles. En effet, la fumée de ces véhicules affecte l’air naturel. Ce qui expose les hommes et femmes à des risques d’inhalation de l’oxygène impure.
L’autre défaut des véhicules automobiles est relatif au vrombissement de leur moteur. Le bruit amplifie la pollution sonore. L’état des lieux ainsi fait nécessite de parer au plus pressé afin d’arrêter la saignée. Les Organisations Internationales l’ont vite compris et prennent d’ores et déjà les taureaux par les cornes. Elles ne cessent d’éveiller la conscience des décideurs publics afin que celles-ci intensifient leur politique de protection et de préservation de l’environnement et de ses vertus naturelles. Leur militantisme d’éveil porte ses fruits. Les conférences sur le climat organisées sous périodicité régulière par la communauté internationale le prouvent à suffisance.

La tendance des exceptions à la propriété

La propriété est un droit donné à son titulaire de jouir et de disposer d’un bien de la manière la plus absolue. Plus loin, en matière de meuble, possession vaut titre. Ces fondements juridiques font présumer à toute personne détenant une voiture automobile un droit de propriété sur celle-ci. C’est un principe qui n’est plus tellement en vogue. Car il est bien possible aujourd’hui de conduire une voiture ou d’y être à bord sans être son véritable propriétaire. Plusieurs alternatives existent à cet effet. Elles sont au nombre de 3 au total :

  • L’auto-partage ;
  • L’emprunt de véhicule ;
  • Et le développement de biens collectifs.

La première consiste à l’utilisation d’un même véhicule par plusieurs personnes. Elle se fait sur souscription à un abonnement ou sur conclusion d’un contrat avec pour objet déplacement court ou occasionnel. La deuxième se caractérise par la sollicitation d’un véhicule auprès de son véritable propriétaire. C’est une alternative qui confère à l’emprunteur le statut de détenteur précaire; la dernière est dite de développement de biens collectifs. La non-exclusion et l’absence de rivalité en sont deux caractéristiques majeures. Ces différentes exceptions à la propriété des voitures donnent du fil à retordre au secteur de l’automobile.

La faille de l’automobile

Les industries automobiles font preuve d’une grande légèreté relative à la performance technique dans la conception des véhicules. Il suffit juste de suivre les spots publicitaires pour se rendre compte de l’évidence. Dans ces spots, le projecteur communicationnel est plus braqué sur l’expérience, le confort, le divertissement, le bonheur du futur acquéreur ou l’architecture des véhicules. L’essor des voitures autonomes vient au surplus sceller le sort de l’automobile.
Ces dernières se démarquent des classiques en ce qu’elles se positionnent tel un espace de vie et un moyen a contrario de l’outil de pilotage que sont les véhicules automobiles. Ce dynamisme dont les véhicules autonomes en sont le porte-flambeau risque de contraindre les conducteurs des véhicules automobiles au chômage technique. Puisque les véhicules autonomes fonctionnent sans le coup de main de l’humain. Mieux, elles restent en état de veille permanente afin de contrôler l’ambiance qui prévaut autour d’elles.

La conscientisation des acteurs de l’automobile

Les acteurs au premier rang du secteur de l’automobile se réveillent peu à peu de leur sommeil. Il semble qu’ils commencent par apercevoir l’impact du retard qu’ils accusent dans le processus de mutation que tous les États du monde ont entrepris en ce XXIe siècle. Ce début d’éveil soudain de conscience est suscité par l’obligation de se conformer aux arsenaux juridiques et réglementaires qui encadrent le secteur de l’automobile. Le volet du financement pèse aussi dans la balance. Le vœu de toute industrie-qui plus est automobile- est de bénéficier de l’accompagnement et du soutien des gouvernants de l’État dans lequel elles sont implantées. Ce qui leur permet d’avoir un positionnement envié.
Fort de tout ceci, les maisons de fabrication de véhicules ont changé de fusil d’épaule dans la gamme proposée à la clientèle. Les considérations d’ordre écologique entrent désormais en ligne de compte dans la conception des produits. Les voitures hybrides et celles électriques constituent les nouveautés qui sont en expérimentation dans les laboratoires de ces industries. L’autre chantier sur lequel travaillent d’arrache-pied les industries automobiles, c’est la réduction ou l’anéantissement des inconvénients de la voiture électrique. L’aboutissement heureux de ce chantier portera des pistes de solution aux problèmes d’horaire de charge et de la disponibilité des bornes.

L’émergence des nouveaux moyens de déplacement

Les véhicules automobiles amorcent leur descente aux enfers. Elles perdent de plus en plus leur notoriété jadis. Pire, elles se retrouvent en concurrence directe avec des moyens de transport plus admiratifs et sophistiqués. La science-fiction propose, en dehors des voitures automobiles, des voitures volantes, des drones habitables. Elle est secondée des tendances. « Do-It-Yourself » en est la première. Elle s’intègre dans le quotidien et affecte les mentalités inhérentes aux moyens de transport. Le cyclo est la deuxième tendance la plus répandue. Les logiques markers ou Jugaad sont la toute dernière tendance. La raison d’être de toutes ces tendances est la possibilité qu’elles offrent de réparer de façon unilatérale les éventuels accidents de voiture qui surviendront.

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